Déjà lu
Des livres pas nouveaux, no 4: Eleanor Oliphant va très bien (Eleanor Oliphant is completely fine), de Gail Honeyman.
Quand tu sais, dès la première page, que ça va être bon. Quand tu te rends compte que ça fait deux heures que tu n’as pas bougé, rien vu, rien entendu. Quand tu relis des passages juste pour le plaisir. Quand tu ris. Fort. Et que tu te dis que tu aurais dû garder cette histoire de fou pour tes vacances parce c’est ça que tu veux dans tes mains, sur la plage, dans deux semaines. Mais tu ne peux pas t’arrêter.
Eleanor Oliphant, presque 30 ans, a une job plate, une vie plate et un passé sombre (mais pas plate). Elle est célibataire, ne sort pas, ne reçoit jamais de visiteurs. Elle se nourrit de combos pizza congelée-vodka, dit toujours exactement ce qu’elle pense, se fout royalement de l’opinion des autres et considère qu’elle va très bien. On s’en doute, tout va changer. Avec l’arrivé du gars des TI, un certain Raymond à l’apparence douteuse, des forces se mettent en branle. On s’arrête là parce qu’il ne faut pas vendre la mèche.
L’auteure, Gail Honeyman, a étudié la littérature française à l’université de Glasgow, puis travaillé dans la fonction publique avant de présenter un jour, comme ça, les trois premiers chapitres d’Eleanor Oliphant à un concours de «littérature non publiée d’auteurs féminins». Eh ben. Son premier roman est vite devenu un best-seller et, ultime consécration, plus que les prix littéraires par les temps qui courent, les droits cinématographiques ont vite été acquis. Par Reese Witherspoon, qui a du flair et qui est derrière les adaptations de Big Little Lies et Wild. Mais oublions Reese parce que la vraie star, c’est Eleanor.
Dispo en format poche, Éditions 10-18.