En saison maintenant: les poires
Des centaines de variétés de poires poussent en Amérique du Nord, mais seulement une quinzaine réussissent à braver le climat du Québec. Parmi celles-ci, on trouve les Anjou, les Bartlett et les Bosc.
Comme les poires sont fragiles, il faut les consommer rapidement. Sinon, pour qu’elles mûrissent à point, et pas toutes en même temps, on les achète bien fermes – gage qu’elles ne se taleront pas – et on les range au frigo, dans le bac à fruits et légumes, sans trop les entasser. Après, on les sort progressivement deux à trois jours avant le moment où on veut les consommer pour les laisser mûrir au comptoir. Leçon apprise après avoir préparé des purées de poires pour bébés (ils en raffolent!) des dizaines et des dizaines de fois. Et maintenant, une recette d’entrée toute simple et élégante, préparée par une amie et devenue un classique depuis, celle du carpaccio de poires. Il suffit de couper les fruits non pelés à la verticale en tranches très fines, de les disposer joliment dans une assiette de service, d’arroser d’une très bonne huile d’olive et de jus de citron, puis de décorer de copeaux de parmesan. On peut ajouter un peu de zeste de citron et de la fleur de sel si on veut en touche finale. NB.– Très bon aussi avec du bleu émietté – plutôt que du parmesan – et des noix de Grenoble légèrement grillées.