En saison maintenant: l’ail
C’est le moment de faire provision de notre incomparable ail local, et aussi d’en planter pour pouvoir en récolter l’année prochaine.
Photo matthew pilachowski
L’ail importé – de Chine ou d’ailleurs – se conserve mal, car il a été réfrigéré et probablement irradié, ce qui le fait germer et réduit par conséquent sa durée de vie. L’ail du Québec, qui est frais et bien juteux à la fin de l’été et au début de l’automne, peut par contre se conserver des mois, alors autant en profiter pour faire provision. Il ne faut jamais le mettre au frigo; on le conserve plutôt dans un sac de papier, dans le bas d’une armoire. Autre option: acheter une belle tresse d’un producteur de confiance et l’accrocher dans un endroit sec et pas trop ensoleillé – dans de bonnes conditions, l’ail sera encore bon dans six mois, et même plus. Le secret? Toujours commencer par prélever les gousses du haut. Si on se retrouve tout de même avec de l’ail germé, il suffit de le mettre en terre, dans un petit pot qu’on met sur le rebord d’une fenêtre, et il produira des tiges délicieuses pour les salades. On peut aussi faire pousser son ail au jardin en plantant les caïeux frais, pointe vers le haut, dans une zone ensoleillée, idéalement entre le 15 septembre et le 15 octobre ou avant le premier gel. Pour de meilleurs résultats, on demande à un producteur de nous recommander une variété qui donnera un bon rendement.